a la tele Le retour en grande pompe des Shadoks

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Episode connu de l’histoire du journal Le Monde : le 15 mars 1968, Pierre Viansson-Ponté intitule une chronique « La France s’ennuie ». Les « événements » de mai 1968, comme on dit, commencent une semaine plus tard, le 22, à Nanterre, et prennent de l’ampleur à partir du 3 mai, date du premier affrontement entre la police et les étudiants autour de la Sorbonne.

Entre ces faits s’en glisse un autre, que ne mentionne pas la chronologie politique. Le 29 avril, à 20 h 30, l’ORTF – la télévision d’Etat, la seule qui existe alors en France –, diffuse le premier épisode d’un étrange dessin animé, les Shadoks. Le créateur, Jacques Rouxel (1931-2004), est membre du « service de recherche » de l’ORTF, que dirige le compositeur Pierre Schaeffer.

Les Shadoks sont des créatures à deux pattes maigres, au corps plus ou moins sphérique et au long bec triangulaire. On dirait que ce sont des oiseaux, s’ils n’étaient incapables de voler et s’ils n’avaient des dents. Leur intelligence est nettement en dessous de la moyenne, leur langue se réduisant à quatre syllabes : « ga », « bu », « zo », « meu ».

Leur maître à penser, le professeur Shadoko, est cependant l’inventeur de maximes philosophiques aux conséquences infinies. En voici deux : « Tout avantage a ses inconvénients, et réciproquement » ; « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. »
lemonde

je m en souviens j adorai les shadoks qui pompaient enfin un moment de détente à la télé

J'adorais les shadoks et les gibis, avec la voix de Claude Piéplu c'étaient de bons moments de détente.

Quand je vois les bébés goëlands sur les toits, j'y pense tout le temps car ils ont tout des shadoks, je pense d'ailleurs que leur auteur s'en est inspiré.

Bonne nouvelle, merci de nous la donner Marie.

et ils pompaient pompés

j'en loupé aucune !!

et plus ils pompaient, et plus ils avaient envie de pomper ! C'était vraiment une mini-série culte, toute une époque.

ah mais grave !!

pliéééééééééééé ah ce défoule hein les shadok

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Je n'ai pas tout compris chez les Shadoks mais j'aimais bien voir trotter ces petites silhouettes drolatiques accompagnées de l'inimitable Claude Piéplu. Combien de devises shadokiennes ne sont-elles pas tombées dans le langage courant ! Je dis souvent à mon mari : "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".

Merci, Marie, tu nous redonnes un sacré coup de jeune !